3) L’accompagnement parental :
avec conséquence et discipline.
Tous les enfants montrent de la désobéissance à un moment ou à un autre.
Cela est évident.
Il faut rester calme en dirigeant nos enfants avec respect,
conséquence et discipline vers une obéissance volontaire (Ephésiens 6, 4).
a) Il faut que nos enfants connaissent nos attentes et nos principes !
Dieu exprime clairement ses attentes dans sa Parole.
Il ne nous laisse pas dans l’ignorance quant à ses désirs envers nous.
De même nous devrions exprimer clairement nos attentes envers nos enfants.
Le fait de ne pas savoir ce que les parents exigent peut susciter chez eux l’insécurité et la frustration.
Ils ne sont jamais certains qu’ils font ce qu’ils devraient faire.
Ils ignorent s’ils seront punis ou réprimandés au cas où ils n'auraient pas fait ce qu’ils auraient dû faire.
Les enfants ne lisent pas dans nos pensées.
C’est pourquoi nous devons leur définir sans détour nos limites et nos attentes au risque de générer l’insécurité,
l’hostilité,
les frustrations et les ressentiments.
Qu’attendez-vous de vos enfants dans les différentes situations de la vie quotidienne ?
 
b) Discipliner nos enfants.
Discipliner signifie amener à l’obéissance,
à l’instruction et à l’ordre.
C’est former le caractère et corriger un mauvais comportement.
Discipliner nos enfants,
c’est les amener à conformer leur vie à l’instruction et à la formation.
Autrement dit :
former le caractère.
Il faut les corriger avec amour comme Dieu nous corrige (Proverbes 13, 24 ;
Hébreux 12, 5 à 13).
Il est dit en Ephésiens 6, 4 :
« Elevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements qui viennent du Seigneur.
 » L’enfant doit connaître les valeurs et les principes qui doivent orienter sa vie.
Discipliner n’est pas réagir d’une manière arbitraire selon ma propre humeur,
ni frapper ses enfants en réagissant avec colère (Proverbes 19, 18).
Quel est le but de la discipline ?
Le bien de l’enfant !
Aider l’enfant à grandir,
l’éduquer et le former.
Nous devons nous souvenir que le but de Dieu quand il nous corrige,
n’est pas seulement de nous punir ou pire de nous faire du mal.
Mais bien de nous amener à changer de vie et nous conduire dans la bonne direction.
Nous devons avoir la même attitude quand nous disciplinons nos enfants (Hébreux 12,
9 à 10).
Quand faut-il discipliner ?
Si l’enfant connaît les principes,
mais ne les respecte pas.
Par exemple :
l’interdiction de voler,
de mentir,
d’arriver en retard,
de refuser d’aller à l’école,
etc.
Si l’enfant reçoit un ordre auquel il n’obéit pas.
Si l’enfant vous manque de respect en paroles ou en actes (Proverbes 22,
15).
Quelles sont les conséquences d’une discipline exagérée ?
L’enfant a peur,
manque de confiance en ses parents,
manque de confiance en soi,
la rébellion...
Quelles sont les conséquences possibles d’un manque de discipline ?
L’enfant s’habitue à un mauvais comportement,
il n’a pas de respect pour ses parents et pour les autres.
Il n’apprend pas à faire la différence entre ce qui est bien et ce qui est mal.
Il a un manque de confiance de soi,
parce qu’il pense ne pas être important pour ses parents.
 
Conseils pour une bonne discipline.
La discipline doit se faire avec amour,
sagesse,
intelligence et réflexion,
en reconnaissant la dignité de chaque enfant.
Dans la mesure du possible,
il ne faut pas discipliner sous le coup de la colère.
-Avec des conséquences logiques.
Par exemple,
si un enfant a oublié quelque chose,
il faut qu’il aille encore la chercher.
Ou si un enfant est avec des amis qui ont un mauvais comportement,
il faut arrêter cette amitié.
-Avec des conséquences proportionnelles.
Il ne faut pas donner une punition trop grande pour une petite faute.
Il ne faut pas punir de la même façon un enfant qui fait l’erreur pour la première fois que celui qui répète la même faute tous les jours.
-Avec des conséquences de sanctions.
Par exemple,
si un enfant n’a pas obéi pour faire un travail,
il faut lui donner un travail supplémentaire à faire.
-Avec le châtiment corporel.
Frapper un enfant,
lui donner une fessée,
est une façon de le corriger.
Mais si on doit le frapper,
il faut le faire avec intelligence et amour pour lui sans être dominé par la colère.
Notre but n’est pas que l’enfant ait mal,
mais qu’il soit ramené sur le bon chemin !
On ne devrait jamais parler de violence dans une maison chrétienne.
Concrètement,
si un enfant est blessé ou a des marques qui restent sur son corps suite à un châtiment corporel,
c’est mauvais et excessif.
Si un enfant est battu chaque jour,
ou trop souvent par ses parents,
ce n’est ni normal ni acceptable.
Il ne s’agit alors plus de discipline,
mais de violence parentale.
On ne doit pas non plus tolérer la violence entre les enfants.
Il n’est pas bon que les enfants se tapent les uns les autres,
ou que les grands tapent les plus petits pour les corriger.
Le châtiment corporel ne devrait être donné que par les parents.
Et seulement dans les cas où d’autres moyens de discipline n’ont pas permis de corriger l’enfant valablement.
Le couple devrait avoir les mêmes idées et se soutenir mutuellement dans la discipline.
Autrement les enfants sont embrouillés.
Discutez vos idées sur la discipline.
Comparez vos idées,
cherchez les différences et essayez de vous comprendre.
 
c) Prier pour nos enfants.
Les parents doivent beaucoup prier pour leurs enfants pour les soumettre tout le temps à la protection et à la bénédiction de Dieu.
Comme Job (Job 1) a accompli son devoir envers ses enfants,
c’est la tâche qui nous reste aussi après leur départ du foyer familial.
Les enfants aujourd’hui sont tentés de tous côtés :
à l’école,
à la télévision,
sur leurs téléphones,
sur internet,
aussi bien que dans la rue. En conséquence, ils ont énormément besoin de notre prière pour être forts dans leur lutte contre toutes ces tentations.