5) L’avortement provoqué.
L’avortement,
c'est quoi ?
La destruction de la vie du fœtus avant la naissance naturelle.
Qui fait l’avortement ?
Les jeunes filles,
les familles nombreuses,
Qui pousse une jeune fille à se faire avorter ?
Les parents,
elle-même,
son copain,
Qu’est-ce que la bible dit sur l’avortement provoqué ?
Lisez Psaume 139,
13 à 16 pour comprendre que la vie commence avec la fécondation de l’œuf et chaque avortement forcé consiste à tuer un enfant que Dieu a créé et qu’il aime profondément !
 
a) Les principales méthodes d’avortement.
1) Les méthodes traditionnelles :
Tuer le bébé avec une aiguille,
frapper son ventre,
boire du poison,
etc.
Ces méthodes sont souvent dangereuses pour la mère.
2) Les méthodes médicales.
Aspiration :
Pratiquée sous anesthésie.
Le col d’utérus est dilaté de 2 cm au moyen de délateurs gradués,
allant de calibres très petit à très gros jusqu'à permettre le passage d’un tube flexible relié à une pompe sous vide qui coupe l’enfant en morceaux et l’aspire à l’extérieur.
Curetage :
Pour la grossesse plus évoluée,
dès 12 semaines,
on dilate le col de l’utérus pour permettre l’introduction à l’intérieur de l’utérus de la curette au moyen de laquelle le fœtus est déchiré en petits morceaux.
Injection salée :
Cette méthode d'avortement,
sans doute la plus méchante de toute,
est utilisée après 16 semaines lorsqu’il y a suffisamment de liquide amniotique autour du bébé.
On retire une certaine quantité de ce liquide qui est remplacé par la même quantité de poison.
Parfois,
l’urine est aussi utilisée.
Par cette méthode,
on tue l’enfant en lui brûlant la peau,
les poumons pendant plusieurs heures de souffrances atroces.
Si elle n’est pas anesthésiée,
la mère ressent très fortement les mouvements de l’enfant qui meurt dans son ventre et accouche d’un enfant mort après environ 2 jours.
Dilatation & Evacuation :
Opération faite durant le 2ème trimestre de grossesse.
Cette méthode a remplacé les injections salées et les avortements chimiques qui produisent souvent des accouchements de bébés vivants,
une grande complication pour l’avorteur.
Un instrument qui ressemble à des pinces est utilisé pour casser les os du bébé.
L’avorteur insère l’instrument dans l’utérus,
prend un pied ou une autre partie du corps et,
avec un geste tournant,
l’arrache du corps du bébé.
Il répète ce geste plusieurs fois.
Les os doivent être cassés et le crâne écrasé pour le retirer.
L’infirmière reconstitue toutes les parties du corps pour s’assurer que tout a été enlevé.
Administration de prostaglandines :
Les prostaglandines sont des hormones naturelles ou synthétiques,
dont l’administration,
qui se fait en comprimés,
par intraveineuses ou par voie vaginale,
provoque des contactions de grande violence et déclenche l’accouchement après 48 heures.
Un accouchement prématuré déclenché de cette façon dure au minimum 6 heures.
Ce temps va faire mourir le bébé.
Stérilet :
Considéré par certains comme un moyen de contraception,
le stérilet ou « dispositif intra-utérin »,
est un petit objet qui peut avoir différentes formes,
placé dans l’utérus de la femme.
Il libère soit du cuivre,
soit une hormone.
Le stérilet agit en tuant le petit œuf humain une semaine après sa conception en l’empêchant de se fixer dans l’utérus (nidation).
Cela provoque ainsi des avortements à répétition.
 
b) Les conséquences d’un avortement pour la femme
L’être humain est créé en trois parties :
Ces trois parties peuvent être blessées par l’avortement.
Le corps :
Si on tombe d’un palmier,
on se casse les jambes… Cette blessure est visible,
on a besoin de pansements,
etc.
L’esprit et l’âme :
Même si l’esprit et l’âme ne sont pas visibles,
ils peuvent être profondément blessés et sont très sensibles aux blessures.
Beaucoup ont des problèmes mentaux ou psychologiques suite aux blessures de leur esprit ou de leur âme.
1) Conséquences de l’avortement provoqué sur le corps.
Complications immédiates :
Hémorragies,
perforation de l’utérus ou de l’intestin et septicémie.
Risque de stérilité :
La conception peut être rendue impossible à cause de l’infection des trompes,
ou d'adhérences utérine suite à des cicatrices laissées par le curetage,
ou par une trop grande dilatation du col.
Ce sont les adolescentes et les femmes qui se font avorter lors de leur première grossesse qui sont les plus touchées.
Pour les femmes utilisant le stérilet,
il arrive que survienne une stérilité définitive.
Risque de grossesse extra-utérine :
Un avortement augmente les risques de grossesse extra-utérine lors d’une grossesse suivante,
nécessitant alors une intervention chirurgicale pour sauver la vie de la mère.
Risque pour les grossesses suivantes :
La proportion des fausses couches et des naissances prématurées augmente après chaque avortement provoqué,
en raison des lésions de l’utérus.
Autres risques :
Par ailleurs,
les gynécologues constatent qu’un nombre de plus en plus grand de femmes viennent les consulter suite à des avortements pour des irrégularités menstruelles,
pertes de sang accrues,
rapport sexuels douloureux,
etc.
Risque de décès chez la femme :
Toutes les méthodes,
en tout cas les méthodes en dehors de l’hôpital,
contiennent le risque de décès de la femme.
 
2) Les problèmes psychiques.
Un avortement blesse gravement l’âme d’une femme.
Même si elle ne s’est pas rendu compte de cela,
elle va probablement le ressentir pendant toute sa vie.
Directement après l’avortement,
la femme peut se sentir soulagée et elle est contente de continuer sa vie comme avant.
Elle pense qu'elle a résolu un problème.
Au début,
elle minimise son fait,
elle ne voit pas clairement la situation et elle se dit qu’elle n’a pas fait de faute.
Cela peut durer plusieurs années si la femme est bien occupée.
Mais souvent,
petit à petit,
elle commence à réaliser ce qu’elle a fait,
par exemple si elle ne tombe plus enceinte.
Elle voit les autres femmes qui sont en grossesse.
Elle commence à compter quel âge son bébé tué devrait avoir.
Souvent elle se sent triste et coupable.
Mais,
comme elle a honte,
elle n’ose pas parler ou demander la prière à quelqu’un.
Son âme est blessée et,
en l’absence d’un traitement,
cette blessure s’aggrave petit à petit.
Souvent pour diminuer la douleur,
les femmes s’engagent dans de nombreuses activités,
p.
ex.
à l’église.
Elles essayent de calmer leur mauvaise conscience en faisant beaucoup de choses.
Petit à petit la femme commence à changer.
Sa vie devient triste et elle n’a même pas la joie avec ses autres enfants.
Elle fait les travaux comme il faut,
mais sans joie,
sans engagement.
Sa vie est toujours accompagnée d’une tristesse et tout est très lourd.
Son humeur est triste et dépressive.
Certaines femmes se sentent coupables.
Elles pensent toujours à l’avortement.
Elles rêvent qu’elles rencontrent leur bébé,
cela dérange leur sommeil et elles sont toujours fatiguées.
D’autres deviennent de plus en plus agressives envers leurs enfants et leur mari à cause de cette mauvaise conscience.
Même la sexualité avec son conjoint est une charge pour la femme et elle refuse souvent son mari.
Un avortement vécu est souvent une cause pour la séparation d’un couple parce que les deux se sont rendus compte de cette faute,
mais n’en parlent pas et la relation se détériore petit à petit.
Ou on s’insulte et on n’arrive pas à vivre en paix ensemble à cause de cette culpabilité.
Ou le mari est fatigué d’avoir une épouse dépressive.
Beaucoup de femmes ne comprennent même pas le lien entre leur état présent et les conséquences de l’avortement.
Il y a des femmes souffrantes qui commencent à prendre des médicaments qui les aident au début,
mais petit à petit,
l’effet diminue et elles ont de la peine à bien dormir.
Certaines essayent même avec l’alcool qui aide à oublier.
D’autres font appel aux féticheurs pour trouver de l’aide.
Cette blessure de l’âme peut aussi influencer l’esprit et une femme peut devenir folle dans la vieillesse.
Comment échapper à cette situation difficile ?
Pourtant l’espoir est permis en demandant pardon à Jésus et en priant pour la guérison complète de notre âme.
Jean 3, 16 et 1 Jean 1, 9 nous enseignent que Dieu ne veut pas notre malheur,
mais notre bonheur.
Il nous aime profondément !
C’est à nous maintenant d’expliquer cette bonne nouvelle aux femmes qui souffrent des conséquences d’un avortement qui a été fait.